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À la suite des observations réalisées dans ma classe de stage de 5e année, j’ai remarqué une diminution de l’efficacité lorsque les élèves travaillaient en sous-groupe. D’une part, lorsque je choisissais les équipes, certains élèves avaient tendance à travailler seuls, puisque je ne les plaçais pas nécessairement avec leurs amis. D’autre part, lorsque je les laissais choisir leurs propres équipes, je devais constamment leur rappeler de rester dans le sujet de l’activité. Il arrivait parfois qu’un élève de la dyade fasse tout le travail pendant que son partenaire ne faisait que recopier. Il y a également des élèves qui n’étaient jamais choisis, ce qui créait du rejet dans ma classe de stage. De plus, la classe devenait rapidement cacophonique et je devais sans cesse leur rappeler de chuchoter. J’ai remarqué que ce mode de fonctionnement augmentait de beaucoup la gestion des comportements dans la classe.  Tous ces éléments font que la productivité du travail en souffrait grandement. Pour mon PIC, les élèves devaient apprendre à travailler en équipe, en ayant chacun un rôle, afin de faire une vidéo informative au sujet d’un réseau social.

Esther

Leadership et rôles dans une équipe de travail

Au début de l’année scolaire, j’ai remarqué que mes élèves de 6e année manquaient énormément d’assurance, en particulier lors des périodes d’écriture. En effet, ils levaient régulièrement la main, car ils voulaient faire valider chacune de leurs idées avant de les écrire. Cette situation se reproduisait également dans les autres matières ainsi que dans les travaux d’équipe. Ils sont rendus en 6e année et le secondaire approche à grands pas. Par conséquent, travailler leur confiance en eux est primordial pour les préparer à affronter les prochains défis qu’ils rencontreront. Après de longues périodes d’observation et de longues réflexions, j’ai décidé que mon PIC porterait sur la confiance en soi afin de rendre les élèves plus autonomes. Dans un premier temps, les élèves devaient apprendre à mieux se connaître pour ensuite repérer les situations où ils manquent de confiance en eux. Au final, ils devaient écrire à leur « boule interne » pour lui faire part des moments stressants qu’ils rencontrent et des solutions qu’ils mettent en application pour mieux les vivre.

Ève

Confiance en soi et autonomie

 

Véronique

Connaissance de soi et de ses besoins

Les besoins particuliers que j’avais identifiés dans mon groupe de préscolaire étaient en lien avec la période de détente. En travaillant une nouvelle manière de se détendre, mon but était que les enfants apprennent à mieux connaître leurs besoins physiques, à connaître leur corps et chacune de ses parties ainsi qu’à développer leur motricité globale (yoga) et fine (massage). Je mettais également l’accent sur les techniques de respiration, les termes comme peser, frotter, masser, gratter, glisser, etc. et le respect de soi et de l’autre. Ces séances les ont donc aidés à s’assouplir, à accepter d’être touchés par l’autre, à partager son espace, etc., le tout dans une ambiance de calme propice au partage et à l’écoute des besoins.

Le lien entre nos trois projets intégrateurs en contexte est la coopération. En effet, l’amélioration du vivre ensemble a été grandement appréciée, non seulement par les enseignantes, mais aussi par les élèves. En travaillant les qualités et les habiletés de chacun, nous voulions avoir un impact sur la vie de groupe. En se connaissant soi-même et en acquérant de nouvelles habiletés telles que l’autonomie, le fait de connaître son rôle dans une équipe, d’interagir de façon appropriée avec les autres, etc., les élèves étaient notamment en mesure de mieux travailler en équipe, d’améliorer l’ambiance de classe et de se sentir bien à l’école. Nos projets ont eu des impacts positifs dans chacune de nos classes et nous en sommes très fières.

Le lien 

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