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Les incontournables pour développer la coopération en classe

Interdépendance positive :

 

« Pour qu’il y ait coopération, les membres d’une équipe de travail doivent percevoir que leur réussite est conditionnelle à celle des autres membres, en vue d’atteindre un but commun » (Plante, 2012).


Le travail d’équipe est donc un pilier majeur de l’apprentissage, car c’est par leurs interactions au sein de l’équipe que les élèves vont découvrir quel rôle ils aiment jouer (leader, gestionnaire, secrétaire, etc.).

Responsabilité individuelle :

Il faut que tous les membres du groupe « jouent le jeu » du travail collectif, en percevant que « leur propre effort, participation et engagement dans la tâche sont essentiels à l’atteinte des buts fixés pour l’équipe » (Plante, 2012).


Parce qu’un travail d’équipe demande l’implication de chacun, l’élève pourra réaliser l’importance de sa participation. C’est ainsi que les élèves développeront leur jugement : est-ce que la tâche est équitable pour tous? C’est aussi là qu’ils commenceront à voir plus loin que leur propre réussite. Ils vont aussi être confrontés à certains problèmes : tâches incomplètes ou bâclées, non-respect de la date limite ou de la vision de l’équipe, etc. Ils se mettront dans la peau de l’autre et réaliseront que l’impact d’un seul membre peut tout changer.

Apprendre à mieux se connaître :  

 

Les conceptions de soi des élèves, qui permettent d’appréhender leur connaissance de soi, sont principalement reliées à la réussite scolaire, contribuant ainsi au maintien d’une bonne estime de soi (Martinot, 2001).


En résumé, plus nous vivons des réussites, plus nous aurons confiance en nous. Plus nous avons confiance en nous, plus nous prendrons des risques qui nous mèneront à d’autres réussites, et ainsi de suite. L’enseignant joue un très grand rôle à ce niveau. C’est d’ailleurs en proposant des situations d’apprentissage adaptées avec un niveau de difficulté bien dosé qui permettra aux élèves de vivre des réussites. C’est par les différents exercices que les élèves prendront conscience de leurs forces et de leurs faiblesses.

La promotion des interactions :

 

Les interactions peuvent se faire sous forme d’entraide, d’échanges de ressources et de rétroactions constructives (Plante, 2012).


Donc, plus les élèves apprennent à interagir ensemble dans différents contextes, plus ils développeront leurs habiletés sociales

Les habiletés sociales ou coopératives :

 

Les habiletés sociales ou coopératives, qui sont « liées au leadership, prise de décision, gestion des conflits [...] doivent être clairement enseignées (par exemple au moyen de jeux de rôle), au même titre que les contenus théoriques » (Plante, 2012).


C’est pourquoi il est essentiel pour l’enseignante de ne pas prendre pour acquis que les élèves sont socialement responsables. C’est par des activités ciblées comme celles réalisées dans chacun de nos PICS que l’enseignante peut contribuer à leur développement affectif et social.

Le processus de groupe   (Plante, 2012) :

Il est important que les élèves puissent prendre du recul face à leur travail pour apprendre à cerner leurs forces et leurs faiblesses et ainsi pouvoir s’améliorer.

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